Jocelyne a une petite vie tranquille: elle tient une mercerie, a deux grands enfants plus très présents, son homme qu’elle aime en toute simplicité, en toute tendresse, un blog de couture qui fonctionne de mieux en mieux. Un jour, elle gagne à Euromillions. 18 millions d’euros. Inimaginable. Et soudain, c’est la peur, la peur que l’argent bouleverse tout, foute son bonheur tranquille en l’air. Elle se tait, cache le chèque sous la semelle d’une chaussure. Jusqu’au jour où… (je ne vous dis pas la suite évidemment).
Un énorme best-seller. Généralement, je pars avec une petite crainte, celle d’un truc neuneu ou trop facile. Ça se confirme parfois. Et parfois – ouf! – le « best-seller » se justifie. Je n’aime pas cette expression d’ailleurs, qui remet le côté commercial du bouquin au centre de tout. Ne devrait-on pas dire « best-touching », qui a le plus ému? Ou qui a touché beaucoup de monde? Bref, je vous passe mes réflexions du jour…Je ne sais pas exactement ce qui touche autant de gens dans ce livre, mais j’ai bien quelques pistes : la sagesse toute simple de Jocelyne, sa bonté, son humilité. Cette Jocelyne a un petit quelque chose de l’héroïne de « L’élégance du hérisson » de Muriel Barbery. Il y a aussi les rêves de jackpot qui nous nous ont tous traversés, la question du « tu ferais quoi avec tout cet argent? ». L’écriture n’est pas dingue, mais le fond de ce livre est vraiment joli. Et c’est le mot le plus adapté que j’aie trouvé. « Joli », parce que c’est doux, parce que ça fait du bien, parce qu’on est loin du cynisme ambiant, tout en étant pas non plus face à des personnages lisses et sans failles, ou face à une histoire merveilleuse dont on devine la fin.
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A lire : pour se faire du bien!
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Le fond : 8/10
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La forme : 7/10
voyageentreleslignes 
Très chouette livre qui se lit facilement (ça fait parfois du bien de ne pas trop devoir se concentrer sur un bouquin). Tu as trouvé les mots justes pour le décrire: « doux » est très approprié!